chez moi en binaire 1+1 ca fait 10 et pas 11 (ca c'est 1+1+1) mais je suis pas à ma première connerie. Je reconnais une utilisation abusive de la notion de dimension.
En physique aussi, on colle aux mathematiques la dessus. Pour parcourir ton arc (dans un espace à 3 dimensions), ou ton helice (d'epaisseur 0 hein), tu n'as besoin que d'une seule coordonnée curviligne (autre que celles de ton repère à 3 dimensions certes, mais pour determiner combien de dimension a un objet il faut se placer dans le referentiel objet et regarder combien de variables tu a besoin
dans ce référentiel pour localiser tous les points de l'objet) => l'arc n'a qu'une seule dimension. Pourtant, pour donner les coordonnées de tous les points d'un arc, si tu prends un repere exterieur à l'objet, tu auras besoin au minimum de 2 coordonnées. D'ou ma confusion (et la confusion de tout le monde quand il regarde un bouclier bombé).
Pour zombie, je vais pas repondre sur tout, mais je suis obligé de souligner que ton partie pris est clair et beaucoup trop partial, ce qui toi aussi te fais commettre des erreurs. Prenons un exemple : tu soulignes le fait que si tu deformes un disque en tapant dessus, jusqu'a ce qu'il soit bombé, l'objet que tu obtiens est toujours une surface et n'a pas de 3eme dimension. Ca c'est correct (si on se place dans le referentiel objet, mais pas dans un referentiel cartesien), maintenant, et la c'est l'ingenieur qui parle, on va arreter les maths 5 secondes et revenir sur terre : tu prends un cylindre de pate à modeler, qui lui est un objet à 3 dimensions, tu appliques dessus une force homogène sur la surface circulaire (mais tu appuies super super fort), continus-tu d'affirmer que :
Citation :
Les seuls phénomènes qui puissent transformer des objets ayant une certaine dimension en une autre à part des phénomènes fractales sont des bizarreries topologiques qui n'ont pas de réelles signification pour le monde géométrique qui nous entoure.
Oui la surface que tu obtiens à une epaisseur donc a toujours 3 dimensions, mais si elle est suffisamment fine (suffisamment etant à definir) tu peux la négliger et affirmer que ton cylindre à 3 dimensions est devenu un disque à 2 dimensions. Une feuille de papier tu peux toujours dire qu'elle en a 3, mais pour moi elle en a deux. A la base, la matière qui a été transformée pour aboutir à la feuille de papier elle avait 2 ou 3 dimensions?
Citation :
Citation :
Désolé mais parallèle signifie bien 'qui ne se croise jamais'.
Ceci est faux en géométrie euclidienne à partir de la troisième dimension qui est justement celel qui nous intéresse.
Quand on se place en redresseur de tords péremptoire on y va mollo (...ah ben non justement). "Qui ne se croise jamais" n'est pas une condition suffisante, mais elle est au moins nécessaire. Déjà c'est la définition stereotypique la plus communément admise. Oui,
"qui est à une distance égale (de cette autre ligne ou surface) dans toute son étendue" est bien meilleure. Sachant que distance constante est à prendre au sens de norme constante et selon ton espace, ta norme peut avoir une tete vraiment contre-intuitive (t'a vu je parle un peu ta langue).
Les complexes c'est comme ca que ca m'a ete presente. On remarque d'ailleurs que le wikipedia (oui je sais) de "l'histoire des complexes" cite un spécialiste des complexes (remmert) :
"on ne sait pas si Cardan, en inventant cette écriture, songe particulièrement à résoudre l'équation de degré trois." Voila, voila...
Et j'ai parcouru tout le wikipedia, les complexes c'est bel et bien des maths pour des maths (sans application physique et sans autre but que de resoudre FORMELLEMENT des equations en donnant des résultats imaginaires qui n'ont pas d'existence dans le réel) pendant 300 ans. Ca moi j'appelle ca de la branlette de mathematicien. Je dis pas que c'est pas utile, les complexes en sont d'ailleurs un bel exemple, mais dans la demarche, j'estime qu'il faut toujours avoir un minimum d'ancrage dans le réel et surtout avoir un but concret (meme lointain et vague), même si on raisonne dans l'abstrait. Sinon le but c'est de se faire plaisir, d'ou la branlette.
Pour ton 6, arretes de faire ton mathematicien bouché. Aucunes des choses que tu avances ne contredis ce que je dis, c'est une formulation différente et plus ramassée c'est tout.
Ah et sinon, désolé mon petit pote mais les mathematiques ne sont qu'un outil que l'on utilise en {insert random science} pour nous aider à comprendre/decrire le reel. Avec l'algèbre d'Euclide je vais pouvoir aller assez loin dans la compréhension du monde au niveau macro. Mais j'ai besoin d'outils plus aiguisés pour aller dans le fond des choses. Les maths pour les maths, ca ne sert à rien.
Mais là je sens qu'on va dériver sur la recherche appliquée et la recherche fondamentale, donc je vais stopper.
PS : oui le terme point de fuite n'est pas très orthodoxe, mais le concept est bien là. Donc j'étais légitimement en droit de repondre à ZS que le concept de point à l'infini et de projection ou des parallèles deviennent bel et bien secantes ne m'était pas etranger.